LES MONARCHIES DU GOLFE MISENT SUR L'HYDROGÈNE VERT, LE "CARBURANT DU FUTUR"
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis mais aussi le sultanat d'Oman investissent massivement dans ce carburant qui semble résoudre bien des défis : peu polluant, ses utilisations potentielles sont nombreuses, ce qui pourrait le rendre à la fois lucratif et respectueux de la planète.
Confrontés à la baisse des recettes pétrolières ces dernières années, "les États du Golfe veulent prendre la tête du marché mondial de l'hydrogène", dit à l'AFP Karim Elgendy, chercheur au centre de réflexion britannique Chatham House.
"Ils considèrent l'hydrogène vert comme essentiel pour se maintenir comme des puissances majeures de l'énergie et pour garder leur influence alors que la demande en combustibles fossiles diminue", observe-t-il.
Représentant actuellement moins de 1 % de la production totale d'hydrogène, l'hydrogène dit vert – car fabriqué à partir d'électricité renouvelable – n'est toutefois pas encore commercialement viable et son développement pourrait prendre plusieurs années.
Contrairement à l'hydrogène produit à partir de combustibles fossiles polluants, l'hydrogène vert est obtenu à partir de l'eau en utilisant des énergies renouvelables comme le vent, le soleil et l'hydro-électricité.