MACRON REPREND LA PAROLE AVANT UNE RENTRÉE POLITIQUE CHARGÉE
Ainsi l'an dernier, six mois après la tentative d'invasion de l'Ukraine par la Russie, il avait dénoncé "l'attaque brutale" de Vladimir Poutine et demandé aux Français "d'accepter de payer le prix de la liberté". A savoir les conséquences économiques de la guerre, avec leur cohorte de hausses des prix de l'énergie et des matières premières qui ont alimenté l'inflation.
Ces cérémonies marquant la libération de Bormes-les-Mimosas le 17 août 1944 sont devenues un passage obligé des étés présidentiels, précédant de quelques jours le conseil des ministres de reprise.
L'Élysée insiste sur le caractère "studieux" des vacances du chef de l'État. Dans l'édifice médiéval dominant la méditerranée devenu villégiature présidentielle, il dispose de toutes les facilités pour travailler.
Au cours de ces presque trois semaines de congés, il a multiplié les contacts sur la crise au Niger, où un coup d'État remet en question la présence militaire française dans un pays devenu le pivot de la lutte antijihadiste au Sahel. Selon l'Élysée, il s'est entretenu à plusieurs reprises avec ses homologues africains et avec le président Mohamed Bazoum, renversé par des militaires le 26 juillet dernier.