JO 2024 : ENCORE BEAUCOUP À FAIRE POUR LES TRANSPORTS
"Nous allons tout faire pour être au rendez-vous", a promis Jean Castex, ancien Premier ministre et actuel PDG de la RATP, annonçant des milliers d'embauches.
L'opérateur des transports publics parisiens a été mis à rude épreuve depuis l'été, victime d'une pénurie de personnels, de difficultés à recruter, d'un absentéisme inquiétant et de grèves sporadiques. Bus et métros se sont faits plus rares, ce qui a exaspéré les usagers... et amène à se poser des questions pour les Jeux olympiques.
La RATP a partiellement réussi à redresser la situation, mais saura-t-elle motiver suffisamment ses machinistes à l'été 2024? Trouvera-t-on aussi des conducteurs pour le millier de bus censés transporter les 250.000 athlètes, organisateurs, VIP et journalistes?
Le climat social pose également problème, les JO étant organisés six mois avant l'ouverture à la concurrence du réseau d'autobus actuellement exploité en monopole par la RATP.
Les syndicats de la Régie y sont très hostiles, la gauche régionale (opposition) s'agite... Une grève ferait désordre! Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, se dit prêt à prolonger le monopole de la RATP.