L'AMBASSADEUR DE FRANCE CONVOQUÉ AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES D'AZERBAÏDJAN
Paris / La Gazette
L'ambassadeur de France en Azerbaïdjan, Zachary Gross, a été convoqué au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères le 28 mai à propos du tweet de la maire de Paris, Anne Hidalgo, soutenant les séparatistes arméniens.
Selon un communiqué de presse publié par le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, les autorités azerbaïdjanaises ont émis une protestation auprès du diplomate français en rapport avec le fait que la maire de Paris, Anne Hidalgo, a rencontré le 27 mai un soi-disant « représentant » d'une structure illégale en territoire azerbaïdjanais.
Il a été porté à l'attention de l'ambassadeur français que cette mesure prise par le fonctionnaire français contre l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan était clairement en contradiction avec la législation française et ses engagements internationaux, et qu'elle nuit aux relations franco-azerbaïdjanaises.
Il a été souligné que le comportement irresponsable et contraire à la loi du maire de Paris n'était pas conforme aux mesures de paix et de confiance de l'après-guerre dans la région.
Pour rappel, en marge de sa visite dans la ville de Goris, en Arménie, effectuée ce vendredi, Mme Hidalgo a exprimé son « soutien au droit de l'autodétérmination de la soi-disant "république d'artsakh"», créée illégalement dans les territoires internationalement reconnus de l'Azerbaïdjan.
En 2020, Paris demandait au gouvernement Français de reconnaitre l’indépendance de la République d’Artsakh.
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) May 27, 2022
Je m’entretiens aujourd'hui avec @Pres_Artsakh.
Il nous revient d'aider le peuple d’Artsakh à vivre en paix sur ses terres et protéger son patrimoine culturel menacé. pic.twitter.com/2B7AJ8ZNjM
Des réponses assassines au tweet d'Hidalgo
En publiant ce tweet en faveur des séparatistes arméniens, Anne Hidalgo ne s'attendait sans doute pas à ces réactions des internautes, qui l'ont immédiatement taclée sur sa gestion catastrophique de la ville de Paris. Déjà affaiblie par le pire score jamais atteint par le PS aux présidentielles, 1,7%, Anne Hidalgo n'a certainement pas choisi la bonne méthode pour redorer son blason.
D'ailleurs, le soutien au terrorisme ne semble pas avoir porté chance aux candidats : Hidalgo, Pécresse et Zemmour ont vu leur espoir de présidence se dissoudre dans l'urne...
