Lagazette

Bakou / Lagazetteaz

Les revendications territoriales des voisins et l'éducation nationale chauviniste de la population arménienne après les attaques brutales contre les manifestants pacifiques azerbaïdjanais à Los Angeles, Bruxelles, Kiev et à Moscou ont été cette fois constatées en Géorgie. A Akhaltsikh, où les Arméniens constituent la majorité de la population, un groupe de bandits a attaqué une famille de Turcs meskhètes. Les assaillants ont crié « Vous êtes turcs, vous êtes Azerbaïdjanais, sortez de Géorgie ! ». Ainsi, les nationalistes arméniens ont décidé d'étendre leur politique de nettoyage ethnique à la Géorgie voisine.

De nombreux faits témoignent du fait que ces derniers se ressemblent de plus en plus aux adeptes d'Hitler, Goebbels et d'autres dirigeants fascistes. Il ne s'agit pas seulement des déclarations faites à Erevan sur la prétendue incompatibilité génétique des Arméniens avec les Azerbaïdjanais, sur le fait que seuls les Arméniens ont historiquement vécu dans le Caucase, et que tous les territoires autour sont la « Grande Arménie ». Faisant exploser le rôle des Arméniens dans l'histoire du monde, ils cherchent à humilier leurs voisins, ce qui, selon eux, pourrait donner à leurs revendications territoriales sur l'Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie une « validité historique ». Alors que les recherches sur le racisme s'approfondissent en Arménie, le nationalisme radical, le fascisme et l'antisémitisme font de plus en plus partie de la politique de l'État. Les nouvelles générations d'Arméniens sont élevées avec une idéologie fasciste appelée "Njdehisme", qui a été incluse dans les programmes des établissements d'enseignement en Arménie. À Erevan, par exemple, des vandales ont profané un monument commémoratif érigé à la mémoire des victimes de l'Holocauste. Une croix gammée et un appel à la destruction des Juifs ont été peints en marron au pochoir.

Le fascisme et le racisme qui prospèrent en Arménie donnent à Erevan l'assurance que la terreur à l'intérieur du pays peut éliminer les opposants politiques, et que sur la scène internationale, sous l'apparence d'un démocrate et d'un révolutionnaire, il est possible de mentir et de tromper l'opinion politique mondiale. Comme l'Allemagne nazie, Erevan couvre également les actions de son armée dans l'occupation des anciens territoires azerbaïdjanais en faisant de fausses déclarations de paix. En même temps, elle attribue sa propre rhétorique de la guerre exclusivement à la partie adverse. Même si nous mettons de côté de nombreux faits concernant l'octroi de l'asile aux terroristes internationaux en Arménie et la libération des terroristes « Sasna Tsrer » conformément au décret du Premier ministre du pays, il existe des exemples bien connus de sympathie des dirigeants arméniens envers les fascistes. Les déclarations catégoriques du Premier ministre arménien Nikol Pachinyan, selon lesquelles l'Azerbaïdjan et le Haut-Karabagh ne pourront jamais et en aucun cas se trouver dans l'espace politique commun, exprimées à Munich, sont similaires aux rhétorique des dirigeants de l'Allemagne fasciste vécus durant la période de la Seconde Guerre Mondiale, entendues depuis les hautes tribunes de cette ville il y a 80-90 ans.

À une époque où le fascisme s'est transformé en une idéologie dominante en Arménie, les pays du Caucase du Sud doivent revoir leurs approches de ce pays en tenant compte des réalités d'Erevan. Il est nécessaire d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les processus de « fascisation » en Arménie, d'impliquer notre partenaire stratégique et notre bonne voisine, la Géorgie, dans ce processus. En vue d'empêcher l'expansion arménienne qui menace les intérêts nationaux, y compris la Géorgie, le temps est venu de former une coalition antifasciste à partir de pays où prévalent le multiculturalisme et la coexistence pacifique de différents peuples.

Directeur du Conseil d`experts

Baku Network,